Etant donner que le site habbodreams.org a était completement suprimer je me permet de poster les tomes I, II et III qu'a écris notre cher craft :
La communauté : Le troupeau de mouton (Tome III sur III)
Le 21 janvier 2008
J’ai peint aujourd’hui une toile sur laquelle j’exprime ma peur et ma déception à travers un troupeau de mouton. Un troupeau de mouton dont le bergers tente d’imposer sa direction, direction qui n’est pas forcément la meilleur, car pour quelque pièces, sa cupidité reprend le dessus, et il alors prêt à mettre toute la troupe en danger.
Est-ce réelement aux moutons de se protéger ? Pas sûr .. Ignorer peut-il vous sauver ? Pas sûr … Le fou du village fait-il une bonne protection ? Pas sûr non plus … Et finalement la cause du danger est-elle le loup rôdant dans les sous-bois prêt à attaquer, où alors le manque de barrières mises en place par le berger.
Pourquoi pas plus de barrières, me direz-vous ? Il faut déjà savoir à la base que le berger déteste les moutons, comme j’ai déjà pu vous le dire précedement. En plus de cela, il a beaucoup de mal à réaliser que si il ne pense pas plus souvent à son troupeau, ce dernier n’aura plus qu’une envie : fuire.
J’ai peur, car je me met à la place de ces moutons qui ignorent que le méchant loup rôde encore dans le sous-bois. Pauvres moutons … Ils se croivent protéger derrière les pathétiques barrières fixés par le berger, et ils ne se doutent pas qu’il suffit au loup de faire une seule enjambée pour renifler leur derrière. Sachez que le loup n’a aucune pitié, et il se réjouit de voir que le berger prète si peu attention à la sécurité de son troupeau.
« Je vais manger sans fin ce soir ! Pleures et malheures seront au menu de la nuit. Une bonne cuisine où la chair des petits moutons est l’ingrédient principal.» se dit le loup.
J’ai sincèrement peur car je pense à ces jeunes moutons innocents qui peuvent se retrouver en moins deux dans la gueule du loup. Et j’ai en moi une profonde colère contre ce berger qui mélange la bétise et l’insouciance face à ce danger dont chacun doit se préserver.
« N’y va pas…, reste chez toi…, la prairie du berger n’est pas bien gardé …» ai-je envie de leur dire. Mais au plus profond de moi, je sais que le loup a déjà goûté la chair, et qu’il reviendra y faire son repas. Et pire encore je sais que le mouton a pris goût à cette bouffe avariée qu’on lui serre chaque jour, et que lui aussi sera au rendez-vous.
A une époque les chasseurs étaient efficaces, aujourd’hui on cherche encore leur utilité, à croire que les loups n’ont plus rien à craindre dans cette prairie qui a pour but de rassembler les jeunes moutons.
« Certains moutons se rebellent ! » s’exclame la bergère, « Tuons les et festoyons ce soir. » répondit-il froidement.
Aussi vite dit, aussi vite fait. Le berger se jette d’un seul coup sur sa carabine, remplit ses poches de cartouches, arme son jouet favorie, et sort à l’extérieur pour faire un carnage. Du sang, beaucoup de sang, des blessés, et encore plus de morts … Trop tard ! Le loup est déjà passé, et le seul coup de feu de ce soir sera destiné à la tête du bergé. La morale de l’histoire c’est que nous avons tout à perdre, et qu’il en est de même pour ce berger prétentieux qui pensent pouvoir survivre sans nous.
Tant mieux pour lui, tant pis pour nous, au mieux vous ne perdrez qu’une partie de votre lainage, alors que lui est sûr de perdre bien plus que cela.
L’autre vérité est que cette famille de berger n’utilise pas de principes moraux pour abattre leurs bêtes. Ils tuent les plus faibles ainsi que ceux qui se rebellent, et de l’autres côté il caresse sagement les moutons qui peuvent leur profiter. Ces moutons d’ailleurs peuvent très bien mordre à la gorge les autres, peu importe le berger lui ne se base que sur le profit, et si le méchant mouton cache quelque liasse de billet sous sa fourrure, c’est le mouton mordu qui sera abatue.
Aucune logique, même pas celle de l’argent, car ce n’est pas avec une telle direction que le berger s’offrira de belles vacances, et c’est encore plus vrai si tous les moutons vomissent à chaque fois qu’ils mangent.
Vous ne serez plus mouton à partir du moment où vous n’irez plus dans la même direction que les autres. Certains y sont déjà arriver, d’autres on rejoint les loups, et parmis eux des blessées et encore plus de morts ; qui en tout cas, ne permettront plus le profit du berger.
A vous de prendre maintenant le pinceau est de choisir de nouvelles couleurs ainsi que de nouvelles perspectives pour l'avenir.
Craft.
Habbo : La machine rouillée (Tome II sur III)
Le 31 décembre 2007
Puisque la neige est en grève, que les lutins sont en vacances, que 2008 se prépare a rentrer en scène, et qu’Habbo est toujours malade, je viens une nouvelle fois quérir votre attention.
Habbo est en effet dans un état grave, rongé par les vers de l’intérieur, souffrant le martyre jour après jour, manipulation et mauvaise direction étant la cause. Seule la communauté peut apporter un peu d'apaisement à cet être vivant que d’autres croient déjà perdu.
Disons les choses plus clairement. J’ai eu le plaisir de recevoir des tonnes de lettres, tellement que même le père noël en personne en est jaloux, et entre parenthèse je n’ai pas eu encore le temps de répondre à tout le monde. Pour y revenir, j’ai l’impression qu’une minorité d’Habbos n’ont pas tout saisi à mon dernier message, et que la majorité a tout compris, et est révoltée – tout en ne sachant pas quoi faire contre.
Il y a une personne qui serait la cause même de cette grave maladie. Hélas la diffamation m’empêche de dire son nom, mais je suis sûr que vous n’aurez aucun mal à demander autour de vous de qui il s’agit – tellement est-ce évident.
Pour certains c’est un peu le grand manitou auquel on doit se plier ; pour d’autres c’est l’intrus, on passe à côté, on essaye de vivre avec, et on ne dort pas plus mal le soir.
A vrai dire, on pourrait comparer son job à un directeur de centre aéré. Après tout, il gère une communauté, des personnes pour animer, et « d’autres pour la sécurité ». Mais il y a finalement un énorme gouffre entre les deux : lui, il n’apprécie pas la communauté qu’il dirige, pire encore il la méprise. Et alors que les directeurs de centre aéré pensent au bien être des enfants, lui en retour ne pense qu’à son bien être personnel.
Certains se plaisent à justifier ses actions en pensant qu’au fond une telle entreprise comme celle-ci n’existe que dans le but de faire du profit. Et c’est vrai seulement à partir du moment où cela ne se fait au détriment du client. Plus simplement, imaginez vous que McDo baisse la qualité exceptionnelle de son BigMac juste pour gagner plus ? C’est idiot me diriez vous, personne ne voudra plus en manger si ça devient moins bon. Et pourtant, ouvrez les yeux, ça marche déjà sur Habbo …
J’ai eu tort de dire qu’Habbo était encore vivant. Finalement j’ai l’impression que ce n’est plus qu’une vulgaire machine toute rouillée. Une machine dans laquelle vous avez mis la main dans l’engrenage, et comme elle est tellement bien coincée vous ne savez plus comment vous dégager. Rouillée, parce que la personne chargée de la huiler est tellement adroite qu’elle ne verse aucune goutte sur la machine, préférant se prendre des douches de pétrole chaque jour.
Certes vous n’êtes qu’une petite pièce dans ce monstre de métal, mais imaginez si comme vous d’autres pièces choisissent de ne plus fonctionner. Seul vous n’êtes rien, mais c’est ensemble que vous réussirez à allumer le voyant rouge se trouvant sur le bureau du chef. Et c’est ainsi que ce dernier sortira enfin de son bureau pour constater la bêtise infinie de son employé. Il est vrai qu’il est tentant de continuer à faire tourner la machine, mais en montrant tous ensemble votre mécontentement ce n’est plus du sans plomb qu’on vous proposera mais du diesel.
Ce qui est sûr, c’est qu’en ne manifestant aucun sentiment, vous pouvez être sûr qu’ils préféreront ne pas gaspiller de la si bonne huile.
N’ayant plus la main coincée dans cet engrenage, cela me permet d’avoir une vue d’ensemble sur la machine et sur les personnes chargées de s’en occuper. Mon discours ici ne peut toucher les personnes trouvant qu’Habbo tourne parfaitement, et après tout c’est l’ignorance qui fait la joie de l’Homme. Enfin c’est ce qu’on dit, tout en sachant que l’ignorance n’est pas forcément éternelle, et le jour ou elle s’en ira, vous n’aurez plus qu’a compter le temps de votre crédulité.
Pour finir je tiens à ce que tout le monde saisisse bien le message. Le but étant une nouvelle fois de vous faire réfléchir qui que vous soyez. J’expose aussi ici mes convictions sur la mauvaise direction générée par une personne et contaminant le travail de ses collaborateurs. Avec tout cela chacun doit faire sa propre cuisine. Mais il faut reconnaître que nous avons tous un problème commun : l’un de nos ingrédients manque de goût, entraînant une recette sans vie … et par conséquent, transforme notre somptueux gâteau en une machine rouillée.
Bon appétit.
Craft.
HabboDreams : Fermeture (Tome I sur III)
Le 15 décembre 2007
En ces temps joyeux où l’on prépare d’heureuses retrouvailles, où l’on décore nos maisons pour le plaisir des passants, et où on s’ouvre aux autres comme si un souffle de bonheur nous envahissait, je vous annonce que nous devons fermer la porte « dans ce monde où les muselières ne sont plus faites pour les chiens ». En effet, Sulake Ldt, société à l’origine d’Habbo.fr, prévoit d’aller en justice contre moi, Craft, si HD ne prend pas le chemin du souvenir. La raison étant que nous utilisions le matériel et l’image d’Habbo.fr, qui sont sous copyright.
La vérité, c’est que ce n’est pas l’image qui me reste le plus en tête en ce moment. J’en ai une beaucoup plus forte. Une image dont j’ai du mal à me défaire malgré tous mes efforts.
Rien d’important bien sûr, juste l’image d’une personne inconsciente allongée sur le sol devant le quai du métro. Et puisqu’on a pris l’habitude de ne pas la regarder, et même si elle peut-être morte…, on préfère ignorer, regarder ailleurs, et passer simplement à côté … comme tout le monde.
L’histoire s’est déroulée jeudi à Lille. Elle n’a rien à voir directement avec le sujet, et bien que rien ne soit comparable à cela, on pourrait tout de même être tenté de faire le rapprochement avec la situation actuelle. Cependant, je crois qu’ici ce serait de mauvais augure, et c’est pour quoi je m’abstiendrais.
Je suis fatigué. Fatigué de me battre. Fatigué de voir l’espoir s’effondre. Fatigué de constater la bêtise humaine.
Ils pensent qu’ils ont tout gagné, alors qu’au final ils vont tout perdre.
C’est comme si vous aviez bâti une maison de vos propres mains, et que quelques temps après, sans vous expliquer le pourquoi du comment, on vous donnez l’ordre de la détruire par vous-même. Ou bien alors ils s’en chargeront ; vous avec.
Certains aimeraient conserver l’image parfaite qu’ils ont connue à une époque, et se persuadent qu’elle est toujours d’actualité. Ils font erreur, et le savent. Mais finalement pour eux c’est leur moyen d’ignorer, de regarder ailleurs, et de passer simplement à côté … (presque) comme tout le monde.
Certes c’est du virtuel, mais pourtant, vous vous êtes bien réels ! Aucun bot ne pourra remplacer l’esprit de communauté qui s’est fondé sur ce site. Aucun bot n’est capable d’accomplir des actions où le sentiment d’une présence humaine est inévitable. Aucun bot ne pourra vous remplacer, et payer les factures en fin de mois. Pourtant, il faut quand même croire que certaines activités importantes sont dirigées par des robots. De simples robots, qui ne réfléchissent pas, et qui appliquent simplement les instructions qu’ils ont reçues. Même si au final ils enclenchent leur autodestruction.
Aujourd’hui nous avons enfin la preuve que nous attendions et que nous redoutions. La preuve que, peu importe ce que nous avons apporté à la communauté, cela ne compte pas. Et au fond, tout ce qui compte, c’est que nous acquiesçons les actions de ceux qui prétendent travailler pour la communauté, et non contre. Nous n’avons plus envies de détourner le regard et d’ignorer. Nous avons essayé de vous informer au mieux, mais d’autres préfèrent vous gardez dans l’ignorance, à croire que cela paye mieux.
Sachez tout de même, que ce qui nous frappe aujourd’hui, peut très bien vous frapper demain. Apparemment, nous sommes tous dans l’illégalité, pas seulement en France, mais dans le monde entier. J’ai fait l’erreur de miser sur la bonne foi de certains, j’ai eu tord. Ne faites pas la même erreur, au lieu de miser sur l’incertain, mettez plutôt toutes vos mises sur l’avenir.
J’espère au moins que notre expérience aura permis de vous ouvrir les yeux sur les méthodes que Sulake entreprend pour faire taire les plus sincères fans d’Habbo. Par la même occasion, j’espère que vous ne serez pas leur prochaine cible. Ce qui est sûr, c’est que si vous créez votre site, non pas pour la communauté, mais pour ceux qui tentent vainement de la contrôler, alors bien entendu vous ne craignez rien.
Je ne suis pas désolé pour moi-même, puisque je suis fier et satisfait de ce que j’ai accomplie, mais en réalité je suis surtout désolé pour vous. Désolé de devoir fermer, de supprimer tous nos souvenirs, tous vos messages, vos avis et vos opinions. Là encore il faut croire que votre avis n’est pas important, à croire que ce n’est pas grâce à vous qu’ils en sont là aujourd’hui…
Du fond du cœur, je remercie tout ceux qui ont participés et qui on prouvait leur sincère dévouement pour HabboDreams.
Je n’adresse qu’une prière ce soir, celle de voir à nouveau du changement, mais cette fois-ci, pitié, que ce soit pour diversifier la communauté, et non pas pour la détruire. Je sais que tout est possible, l’histoire l’a déjà montré, le pouvoir n’est qu’un gadget face à la détermination de certains.
Pour finir, je vous invite à prendre seulement 5 minutes de recule, pour réfléchir sur tout ce qui concerne le sujet - juste pour faire le point. Levez la tête de votre écran, et pensez par vous-même cette fois ci.
Il est très probable que je poste un nouveau message ici dans la semaine à venir. Et si vous désirez me contacter personnellement : m.thecraft@gmail.com
Je vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année,
Craft.
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